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lunes, 18 de abril de 2016

LE SUPERCALCULATEUR FRANÇAIS


Cocorico! D'ici quelques années, la France devrait être détentrice du plus puissant supercalculateur du monde, le Bull Sequana. Annoncé par la société Atos mardi 12 avril, ce nouveau monstre de puissance informatique a déjà un petit frère, moins puissant, mais fonctionnant avec les mêmes technologies et lui permettant d'être très petit et de ne pas consommer beaucoup d'électricité par rapport à la concurrence. Il faudra attendre quelques années pour voir si Atos réussit ce qui reste pour l'instant un pari et une opération de com', comme le note L'Express. Mais l'objectif fait en tout cas rêver: arriver à l'exaflops, soit un milliard de milliards d'opérations de calcul par seconde. Actuellement, le plus gros supercalculateur du monde, situé en Chine, atteint difficilement les 33 petaflops, soit trente fois moins que l'objectif d'Atos (et de Barack Obama). Un tel monstre sera une vraie révolution pour de nombreux domaines scientifiques et industriels. Si cela semble encore loin, il ne faut pas oublier que la puissance de calcul des supercalculateurs a explosé ces dernières années (comme la puissance des ordinateurs en général, mais cela pourrait ne pas durer). Et si Atos réussit son pari, la question qui se pose est la suivante: à quoi peut bien servir un ordinateur capable de réaliser autant d'opérations par seconde?
De manière générale, il faut bien comprendre que les supercalculateurs sont un des enjeux cruciaux pour de nombreux chercheurs de recherche et d'industrie. Actuellement, ces grosses machines servent à des tâches aussi diverses que la simulation d'essais nucléaires ou de l'univers, les prévisions météo, les recherches sur la santé, voire l'utilisation par des industriels pour simuler des pièces techniques avant de les construire ou afin de visualiser des situations particulières en simulation, notamment dans le domaine de l'automobile.

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